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✝ Gloom in Bloom IV ✝
27 juin 2010

Fear no beer!

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Liebe_ist_Kriek
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Chaud. Première apparition de ma gueule sur Kinoglaz, et c'est sur une photo où je suis dans une position bizarre et déguisée en Kriek. Moondie va encore pouvoir se moquer de moi (haha! vois comme tu es prévisible!).

On vient tous habillés en une bière, c'est le thème de l'anniversaire de Flore (elle-même étant la Bière du Démon). La couleur est annoncée. On s'installe, on sort la table et l'alcool dans la jardin de la résidence, puis on ouvre les premières bières et on attend les autres, à la fraîche. Et par petites vagues, ils arrivent.

La Fin du Monde joue aux dominos avec des bières pleines. Héhé, pour une fois, ce n'est pas moi qui suis à l'origine des catastrophes. Satan et moi prenons, respectivement, photos et vidéos qui feront scandale dans dix ans. Le Démon a perdu un pari et pleure presque de dégoût en buvant une canette entière de Koenigsbier sous nos railleries. Arrive mon bien-aimé Belzébuth, avec lequel je garde une distance de sécurité pour éviter de niquer son maquillage, et toute la clique. La Rince-Cochon, en peignoir et collant rose, fait mal aux yeux. La Chimay Bleue et la Kasteel Rouge se font des câlins. La Faro et la Barbar offrent une machine à café Senseo au Démon. On boit, on parle, on boit, la nuit tombe.

J'ai la tête qui tourne, l'herbe est confortable. Je ris toute seule de la conversation d'à côté. Livinus vient se poser à côté de moi, me parle de la prépa, de Science Po et de Londres. Soudain je décroche, me recroqueville sur le sol, le regard vague. "Mon amour, je pense que tu serais mieux dans un lit. Allez." "Non mais ça vaaaa. Laisse-moi. Bon d'accord..." Dans la chambre, la Fin du Monde comate profondément. La position allongée me soigne vite, je n'ai pas sommeil, je me lève. A la fenêtre, je croise la Gulden Draak qui se roule dans l'herbe. "Tiens, mais t'es aussi mort que moi, en fait..." "Oh? Ben qu'est-ce que tu fais là?"  "Ils m'ont ramassée dans l'herbe et ils m'ont mise au lit pour me punir." "Et toi, t'es sortie du lit?" Gnaaah. Je ressors. Je redescend, tout va bien. Je refais le monde avec la Mort Subite et son accent belge. Par ailleurs, il connaît Mo-Do et Ein Zwei Polizei, et ça, c'est fantastique. JA JA JA WAS IST LOS WAS IST DAS - OHOH OHOH!

Bientôt le jour se lève. Ne restent plus que moi la Kriek, Belzébuth qui commence sérieusement à se décolorer et la Mort Subite, les survivors. Ah non - quelques relous assez antipathiques, arrivés vers 3h du matin, boivent autour de la table et disent de la merde.

Et on ne sait pas trop comment, mais soudain Lille s'éveille (doucement) et tout le monde rentre dans l'appart'. On bouge des gens sans trop savoir pourquoi, soudain le Démon a disparu, elle est partie se coucher. Les yeux grands ouverts, relativement fraîche, toute habillée, je m'allonge néanmoins avec Belzébuth sur un matelas dans le salon, dans lequel Pink Killer (très stylé) dort déjà. Deux relous s'installent bruyamment au bout de la pièce. Mort Subite s'allonge de manière perpendiculaire au matelas, derrière nos têtes. Et soudain arrive le troisième relou, un gros lard qui vient ronfler de manière pachidermique à côté de moi (bien sûr), et qui s'étale un peu plus de demi-heure en demi-heure. Solidaire, Belzébuth se colle à Pink Killer pour que je puisse me coller à lui et garder une marge de sécurité avec le relou. Non, vraiment, nous coucher n'était pas une bonne idée.

J'ai dû dormir une demi-heure à tout casser. Nausée.

Je rentre seule chez moi, je tente de chasser l'envie de vomir - vraiment je n'aurais pas dû dormir. Ces foutues cerises ont finalement tenu toute la nuit, et même elles refusent de partir. A moitié habillée sur mon lit, j'écoute DaDa d'Alice Cooper d'une traite. Album démentiel, Dieu que j'aime. Puis je regarde Les Evadés de la Planète des Singes. Moins bon tout de même que les deux précédents.

Malgré cette fin chaotique, parfois il ne m'en faut pas plus pour apprécier la vie. Boire, planer un peu, faire connaissance avec des gens et n'en retenir que le meilleur, comme dans un rêve, m'allonger dans l'herbe, rire de tout et pour un rien, en ayant conscience de la présence de gens que j'aime. Les vacances commencent.

Trio

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Commentaires
M
C'est triste.
L
Y'en avait. Mais moins.
M
Ha ha ha ça manque cruellement de pétard tout ça.
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