J'ai planté mon bac, poum-tchak

23 juin 2010

Photo_005_2 Parce que moi, le bac cinéma, j'y vais avec le TALENT, j'ai sacrifié une matinée de révisions potentielles sur l'autel de l'oisiveté et des substances.

J'ai visité l'usine désaffectée de tous mes fantasmes en compagnie de Moondie, docteur ès friches industrielles, ou la personne que l'on pourrait nommer, pour simplifier, mon B3st4h' f0r Evaah' <3. Cet endroit est un véritable sanctuaire. On s'est posés sur le béton troué du quatrième étage, avec à boire, à fumer, à écouter et à filmer. On a réalisé des vidéos expérimentales stupido-psychédéliques et le snuff movie le moins crédible du monde. On a failli dormir, et on a eu des conversations incohérentes. Du L.D./M.D. dans les règles de l'art, une matinée comme j'en avais besoin.

C'est ainsi, presque à jeûn et couverte de poussière que je me suis présentée, dans l'après-midi, à mon épreuve de cinéma, ma dernière épreuve écrite. Première découverte : le budget de l'Éducation Nationale passe dans la production de sujets d'option art en couleur et sur papier glacé. Deuxième découverte : le sujet est "A table!".

Bien entendu, à la lecture de ce sujet, trois choses me sont apparues dans un halo de lumière : The Texas Chainsaw Massacre. Noriko's Dinner Table. Et l'album Dada d'Alice Cooper. Inspirée à mort. En fait, trop inspirée. En trois heures et demi, j'ai fait un scénario de dix pages (que par ailleurs je ne trouvais pas assez élaboré) et une note d'intention inexistante. Soit dix points foutus en l'air. EPIC FAIL.

Mon ego s'en remet avec difficulté. J'avais pourtant plein de choses à dire dans cette putain de note d'intention. Et j'ai diantrement intérêt à avoir réussi les autres épreuves, et à ne pas trop me vautrer sur celle qui m'attend demain. En somme, une après-midi rageante.