Moorteiuq

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 Chaotique, oui, voilà, chaotique est le mot qui convient.

Comme ça lui arrive parfois, ma vie, il y a une semaine et demi, a brusquement dégénéré en epic fail.

Soyons concis et élégants. Après avoir distraitement pris une boîte de Lexomil pour un paquet de smarties, ma mère se repose actuellement dans l'"aile spéciale" du CHR de Lille. Cet incident a généré un pugilat intra-familial, chacun des partis préférant mourir (haha) plutôt que de prendre du recul, de tenter d'atteindre une certaine forme d'objectivité et d'assumer ses responsabilités.

Oh, rien de tout cela ne me surprend vraiment. Mais tout de même. Famille de dingues. De la pourriture plein le patrimoine génétique. J'ai bien peur d'en être aussi.

Toujours est-il que ces derniers jours, cette situation délicate a suscité chez moi une propension phénoménale à faire de la merde, socialement et surtout scolairement. Et ça, mes amis, c'est pathétique. 'Chié alors. Je ne suis pas une PUTAIN D'EMO EN PLEINE CRISE DE SENSIBLERIE, et c'est la raison pour laquelle, afin de protéger le peu de dignité qu'il me reste, j'ai intérêt à reprendre les rennes.

D'autant que c'est la dernière semaine avant les vacances.

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- SCHOOL'S OUT -

Les vacances. Ô luxe, calme et volupté.

J'en aurai un avant-goût, vendredi, avec le Khâgnaval, sorte de fête nationale à l'échelle des khâgneux de Faidherbe. La tradition, ça a parfois du bon ; j'ai hâte d'aller au lycée déguisée en Alice Cooper.

Après cet apéritif, il y aura le concert d'Anathema. Wiiii! 8D  (Prière d'accorder plus d'attention à la musique, jusqu'au bout, qu'à la typo moche de la vidéo.)
Ensuite, je vais avec délice faire un sort à ma liste de lecture imposée, en littérature. Elle est suffisamment imposante, et moi suffisamment feignasse, pour que je ne me fasse pas d'illusion : c'est probablement tout ce que je lirai. (Cependant, dans ce "tout", il y a tout de même Peer Gynt* d'Ibsen, et ça, c'est la grande classe parce que c'est nordique et totalement déjanté.)
Et puis j'irai voir Black Swan, histoire de ne pas me sentir socialement exclue, et j'étrennerai mon coffret Alien, et je regarderai des western.

Je penserai aussi à dormir, à manger et à faire mes devoirs, mais laissons là ces détails triviaux.

Et le 28 février... Le 28 février, il y aura cet évènement. Cette date suffira à effacer tous les tourments de mon existence. A vrai dire, j'aurais pu commencer cet article par là, et le finir par la même occasion, parce que pour l'instant, rien ne peut être plus important. Rien ne saura m'empêcher d'en savourer chaque nanoseconde. Ce jour fera date dans l'histoire de ma vie.

Le 28 février, je pars pour la Suède.

Voilà. Ce ne sera jamais qu'une semaine, mais ce sera une semaine d'exaltation pure et de joie nimbée de lumière. Vous pouvez me haïr à présent. :)
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* Étant d'une nature délicate et avenante, et partant du principe que ça n'a rien d'évident, je précise que le morceau  ultra-connu du lien est une reprise de l'adaptation orchestrale de Peer Gynt par Grieg. J'ai choisi la reprise d'Apocalyptica, parce que ce groupe déchire.